Depuis son arrivée à la tête de la création de la marque Dior en 2017, Maria Grazia Chiuri s’efforce de mettre en avant les talents féminins. Une volonté qui trouve son écho au sein de l’entreprise du groupe LVMH, avec un programme de mentorat instigué par Emmanuelle Favre, directrice des ressources humaines. Baptisé «Women@Dior», il permet chaque année à des jeunes filles de tous horizons d’avoir accès à des cours en ligne autour des sujets de la durabilité, de la créativité ou encore de l’autonomie. Et d’être accompagnées dans un projet à impact social de leur initiative par des membres de l’entreprise. En 2020, Dior prend part à la coalition pour l’éducation de l’Unesco et «Women@Dior» se dote d’un concours baptisé «Dream for change» pour récompenser les projets les plus prometteurs de l’année. Ce 8 mars, le jury présidé par Maria Grazia Chiuri a livré son verdict et distingué Green Craft Academy, qui forme des jeunes Tanzaniennes à travers des projets entrepreneuriaux éco responsables, et Sisterhood Abroad, qui met en lien migrantes et des Parisiennes qui pourraient les guider dans leur nouvelle vie. Deux projets pour lesquels la directrice des ressources humaines voit déjà des applications concrètes : «Au-delà d’un soutien logistique, et de notre expertise, nous envisageons de pouvoir utiliser la production de la Green Craft Academy pour Dior. Et pourquoi pas de former aux savoir-faire de la couture les membres de Sisterhood Abroad.» Et Emmanuelle Favre de conclure : «Ce serait une jolie histoire». Elle s’écrira au féminin.